dimanche 13 décembre 2009

Epilogue

Nous sommes le dimanche 13 décembre 2009, je suis de retour à Hobart d'où je vais décoller demain pour Sydney puis Paris.
J'en profite maintenant que j'ai un peu de temps pour signer l'épilogue de ce carnet de voyage... C'est la fin des tracks et autres réjouissances !

Difficile de résumer ces quelques mois à crapahuter dans les terres australes, j'ai maintenant beaucoup de mal à me rappeler le premier jour où nous avons posé le pied à Auckland.

Avant toute chose, je voudrais remercier les personnes avec qui j'ai eu l'occasion de partager tous ces bons moments de voyage.

Il y a d'abord les connus, on pourra dire l'arrière garde : Merci encore Sebastien d'avoir concrétisé ce grand projet de découverte de la Nouvelle Zélande...Je t'avais promis des plages, des plages, et encore des plages après l'épisode glacial Patagonien l'an dernier...

Promesse réalisée, j'avais juste oublié de te préciser que l'eau serait à 10°C et que tu devrais passer quasiment l'intégralité du séjour à dormir en jean parfois dans des conditions dantesques.


Merci également à Jean pierre de nous avoir rejoint en Nouvelle Zelande, il n'aura pas fallu plus de 2 whiskys pour te convaincre de nous suivre. Il nous en faudra bien 4 autres pour célèbrer les retrouvailles.





Pour l'Australie, il y a eu Ségolène, Jean Michel, Guillaume arrivés fraichement de Paris. Merci de m'avoir donné l'occasion de rejoindre votre groupe (bravo l'Organisation sans faille) et d'avoir supporté mes excès d'humeur ...


Merci aussi à la magicienne expatriée Tiffany d'avoir su diablement dynamiser le groupe et de rendre mon retour dans le monde des fous (Sydney) presque supportable.
Je n'oublierai pas de si tôt notre dernière soirée à l'Opéra de Sydney et notre drive en boite de nuit (NB : il y avait du monde au balcon, quel souvenir !).

Petite dédicace pour toi, chère Tiffany, je t'arrache un souvenir tout frais des Craddle Mountain, un petit Wombat qui joue les timides devant l'appareil.



Il y a ensuite les pas connus, lors du passage en Tasmanie, avec Julie venant de Corée de Sud. Une rencontre par hasard entre deux paumés à Hobart un samedi après midi, et voilà que l'alliance franco coréenne s'est faite le temps d'une semaine pour découvrir l'ile.



Les remerciements faits, il faut conclure...

Peut-être donner un peu de sens à tout ce voyage, tous ces kilomètres parcourus...


Cela va paraitre un peu présomptueux de ma part, mais j'ai vécu ce voyage comme une nouvelle naissance.
J'ai du souvent me faire violence en oubliant les préjugés que je pouvais avoir pour certaines choses (j'en ai encore, faut pas déconner non plus Mir il lave pas plus blanc que blanc), j'ai appris à apprécier le temps qui s'écoule dans une journée, j'ai accepté une vie plus simple, j'ai revu mes ambitions de vie pour "Après".


Tout n'était pas toujours très confortable ou bien à mon goût, mais tout cela participe à développer ma courbe d'expérience sur la connaissance des autres et moi même bien entendu.


Que puis je vous souhaiter alors que j'ai vendu du rêve tous ces mois ?


Il est maintenant trop tard pour me rejoindre, mais si vous avez dans la tête cette petite voix qui vous dit "évasion" (NB : pas fiscale, encore que ...) , alors il est l'heure de vous jeter dans le grand bassin.
Moi, J'ai désormais ce foutu virus, j'ai laissé passer trop d'années avant de me dire combien il est beau et grisant de découvrir cette magnifique terre...
Les destinations fourmillent dans ma tête pour la prochaine escapade, au gré des témoignages des grands voyageurs rencontrés sur le périple...Péru, Chili, Indonésie, Tibet ...
Vous saurez quoi m'offrir comme guide de voyage désormais :-)

Il y aura L'immanquable citation pour clôturer ce blog, bien entendu sur la thématique du voyage. Je cite Roland Dorgelès : "Le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaitre sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain."

N'attendez donc plus les chiantes soirées de projections photos où le beau frère vous montre fièrement sa semaine passée en tour operator, prenez votre appareil photo votre billet d'avion (et pour le reste il y a ... ), lancez vous dans l'aventure hors des sentiers battus...

Et qui sait, on se croisera certainement sur un chemin de traverse... A bientôt !


mercredi 9 décembre 2009

Revival tasmanien...The last one

Les longs voyages ont cela de grisant qu'aucune feuille de route ne peut être réellement écrite à l'avance.
Et pour le blog, c'est le même traitement !


On s'était laissé il y a quelques semaines sur ce blog, avec une "fausse" promesse de vous
montrer en images le périple Australien....

Mais j'ai été rattrapé je crois par ma paresse,
de plus en plus présente à mesure que le retour vers Paris se dessine ! Pour me faire pardonner, cher lecteur(trice), j'ai décidé de partager avec toi mon dernier grand bonheur de voyage "Wild" : la Tasmanie (Non , pas la Tanzanie, ne confondez pas !)

Peut-être d'abord en préambule devrais je vous situer la Tasmanie au niveau géographique.

Il s'agit d'une Ile, d'une surface équivalente à la Suisse, perdue au large du sud est du
continent australien.



Alors pourquoi ai je décidé de me rendre dans cette ile paumée ? Il me semblait important de "boucler la boucle" de ce voyage Wild débuté avec la New Zealand avec un endroit qui m'a fait très longtemps révé au travers des reportages TV.

Du rêve à la réalité ?


Je dois vous dire que j'ai été extrêmement surpris par l'activité touristique (semble t il
grandissante) présente dans les grandes villes, comme Hobart le chef lieu de l'ile, et même dans les coins nature comme la fascinante Wineglass Bay.
On est bien loin de l'effervescence du tourisme prolo australien de la côte est, mais tout
de même il est surprenant de voir des hordes de touristes se précipiter vers les Look out (Points de vue pour la prise de photos) savamment balisés.
Il aura donc fallu réinventer le tracé pour tenter de retrouver ces images idylliques des reportages.

Je vais vous épargner donc les photos des coins à touristes comme le site historique de Port
Arthur, la plus grande attraction de l'ile qui exploite largement le passé de bagnards de la Tasmanie.
Petit best of en images des lieux visités, prenez votre respiration, on garde le meilleur pour la fin.

1) Mount Field National Park


Le lendemain de mon arrivée à Hobart, déjà bien échaudé par le Tohubohu de la ville, j'ai
pris la direction du Mount Field National Park à quelques encablures à l'ouest.
Ce parc offre de superbes randonnées, avec une forêt vierge ultra dense et humide.
J'ai été captivé par la forêt d'eucalyptus géants (Swamp Gum), cela me rappelle par endroits la beauté de la végétation des fjords néo zélandais.




Je n'oublierai pas non plus les Russel Falls. Pour en avoir vu des dizaines et des dizaines de chutes d'eau ces derniers mois, je crois que cette cascade à plusieurs niveaux gagne la palme de l'originalité.


Ah oui, une dernière surprise, la rencontre impromptue au détour d'une rivière avec un
Ornithorynque... Magnifique non cette petite bête ?





2) La péninsule de Tasman


Située plus au sud, la péninsule de Tasman est constituée d'une suite de falaises, caps, de
rochers et de baies (et accessoirement du Port Arthur, le truc pour les touristes meuhmeu)...
Autant vous dire qu'avec mon vertige maladif j'ai eu de maintes occasions
d'avoir le coeur retourné aux abords des précipices... La Tasman Arche, La cuisine du diable, tous ces endroits font de la péninsule un paysage puissant et spectaculaire, où l'on se sent vraiment tout petit face aux éléments.






3) Freycinet Parc National et Bays Of Fire

La côte Est, très ensoleillée, est réputée pour des plages blanches à perte de vue.

Le contraste est assez saisissant entre les gorges escapées, les forêts vierges, et la pression permanente des 40 emes rugissants...
N'oublions pas non plus la faune locale, on en
voit même en vrai au delà des panneaux d'avertissement !





Je pourrais peut être frimer un peu en vous disant que j'ai foulé l'une des plus belles
plages au monde, à savoir Wineglass Bay.
Ce nom de Wineglass Bay ne vous dit peut être rien, mais en voyant la photo suivante, peut
être que tout vous semblera déjà bien plus familier ...


L'endroit est comparable à une photo de mannequin sur papier glacé : on ne fait que toucher seulement des yeux. Baignade prohibée avec une eau à 15 °C.

Pour savourer vraiment Wineglass Bay, il aura fallu prendre un peu de hauteur et ce fut
l'occasion pour moi de renouer avec l'épreuve des tracks d'ascension. 3 Heures pour accrocher le Mont Amos et à la clé une vue panoramique sur le Freycinet Parc à couper le souffle !





Prolongement du programme "Plage idyllique" avec ensuite la visite de Bay of Fires.
Même
claque pour les yeux, avec toujours cette couleur orangée saisissante sur les rochers et ce sable blanc.









4) Cradle Mountain - Lake Saint Clair

Il reste encore une page à écrire pour cet endroit, qui va conclure mon "pélerinage" sur cette terre tasmane. Tous les témoignages recueillis sur la route établissent qu'il s'agit d'un lieu magique. l'UNESCO ne s'y est pas trompée en l'enregistrant dans les patrimoines mondiaux.
Je n'aurai malheureusement pas la chance de faire l'Overland Track faute de temps (Deux jours disponibles devant moi pour le parc versus 4 à 5 jours pour le Track).

A moi bientôt les eaux cristallines des lacs, notamment le fameux lac Dove (et non pas le savon! ).
Dernière bouffée de faune et de flore avant le retour dans le monde des fous.


Je vous embrasse, je trinque à votre santé... avec une bière tasmane bien entendu !

mercredi 2 décembre 2009

Ou es tu, Dudu ?

Hello World,
Voici quelques semaines que ce malheureux blog a été abandonné... Toutes mes excuses !!!
Il y a eu pourtant plusieurs milliers de kilomètres parcourus sur toute la côte est australienne... Malheureusement on va devoir changer le format habituel et pour des raisons pratiques je vais vous concocter dans la nuit un billet résumé du dernier mois australien... A dans quelques heures, pour le plein de photos !!

dimanche 22 novembre 2009

Entre deux avions en Australie.

Une semaine sans actualisation du blog, le rythme australien est bien différent de celui connu sur la fin du séjour NZ...
Tout va très vite, nous avons passé quelques jours à Sydney, pour ensuite rejoindre Alice Springs (Centre de l'Australie) à partir du mercredi 18 novembre avec à la clé une véritable immersion dans le désert australien.
Mes premières impressions à chaud : une vraie claque au niveau des paysages rencontrés, avec des températures extrêmes tapant dans les 45° C en journée.
Petit bémol malheureux : un important tourisme de masse dans les différents sites rencontrés, cela change clairement de la Nouvelle Zélande. Il faudra composer avec ce détail jusqu'à la Tasmanie.

Je tente de me poser début de semaine prochaine pour rédiger les billets des derniers jours, un peu de patience... Grosses bises.

lundi 16 novembre 2009

S'il fallait résumer la NZ

Nous sommes le dimanche 15 novembre 2009, j'écris ce billet en direct de l'aéroport de Christchurch pour signer la fin de ce séjour en Nouvelle Zélande.

Un petit pincement au coeur avant de quitter le pays au long nuage blanc, alors que dire de ceux deux mois d'aventure ?

Je crois que les récits et les nombreuses photos qui ont émaillé notre périple parlent d'eux mêmes : des contrastes saisissants de paysages, une richesse incroyable au niveau faune et flore, le tout souvent joignable à quelques encablures de voie routière.


Après la Patagonie, nous ajoutons une nouvelle corde à notre arc dans la découverte des grandes zones australes.


Et puis il y a eu aussi tout ce que vous n'avez pas vu pendant le séjour, au delà des photos carte Postale.
Commençons par "Boudin Créole".

Ce qui n'était qu'un maudit tas de ferraille au départ, est devenu un personnage à part entière dans l'épopée. Plus de 9.000 kilomètres parcourus en à peine deux mois, Boudin créole aura virtuellement traversé le Pacifique sans jamais rechigner. Boudin créole se dévoile pour vous pour la première et dernière fois (grande timide)...

Quelques photos prises en fin de voyage, la belle n'est plus aussi pimpante qu'au départ.








Sans transition avec Boudin, il y avait également le sujet "Filles" qui revenait souvent dans vos interrogations par email.


A l'instar de Giscard et l'affaire Lady Di (NB : nous suivons l'actualité fr en mode Nicolas Canteloup, moins crispant pour le retour), est ce qu'ils ont "pécho" ?

Là encore, la Nouvelle Zélande s'est avérée pleine de surprises.
Sans faire de mauvais esprit, nous avons maintenant une explication rationnelle sur le nombre si peu élevé d'habitants dans ce pays.

Nous ne ramènerons donc pas de "trophée" de NZ, Paris reste dans nos coeurs bien sur.


On a été également frappé pendant ce séjour par le sens de l'accueil et la gentilesse des Néo Zélandais.

C'est vraiment une qualité première de ce peuple.
Faites mine d'être perdu à un croisement routier avec votre carte, et vous aurez 4 ou 5 kiwis pour vous aborder spontanément et vous indiquer la bonne direction.
Ceci n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, mais je crois qu'un pays d'accueil touristique comme la France aurait beaucoup à apprendre des practices néo zélandaises (NB : idée business pour le retour).



Dernier sujet qui me tient à coeur, l'écologie à la mode NZ...
OK, je n'en suis pas un paradoxe près puisque mon régime alimentaire essentiellement constitué de viande n'est pas très respectueux de l'environnement.

Soit, je prends acte mais c'était cela ou la mort assurée (NB : les haricots blancs au petit déjeuner, je dis stop).
Revenons à nos moutons...
Aussi bizarre que cela puisse paraitre, l'image "Green" de la NZ véhiculée dans l' inconscient collectif a été un peu chamboulée.


Certes, la politique de tri collectif était très présente dans toutes les auberges rencontrées, mais on avait bien souvent l'impression qu'elle n'était là que pour contenter les allemands présents en surnombre...


Même constat, dans les supermarchés, avec la mise en sac plastique systématique des produits achetés.

Ne parlons pas des nombreux 4*4 croisés sur les routes, le Néo Zélandais est un grand fan de ce type d'automobiles.

Sans faire du révisionnisme bobo à deux sous, souhaitons que la Nouvelle Zélande prenne conscience de cet énorme potentiel naturel dont elle dispose et adopte une position plus "éco responsable" ...

Il est temps maintenant pour moi de tourner la page NZ, l'embarquement pour Sydney est annoncé sur l'écran géant ...

Je ne vais pas être plus original que dans les autres récits lus sur la NZ, mais ça y est je crois que je suis tombé amoureux du pays ... J'ai le syndrome Kiwi qui coule en moi !

Comme un amour de vacances, on va se laisser la NZ et moi, en caressant le doux espoir de se revoir un jour, qui sait dans quelques années ... Dernier petite sélection photos "insolite & humour" de la NZ pour évacuer ce petit moment de blues.









De quoi troubler le puriste français...



Adieu le long nuage blanc, direction l'Australie pour un mois !

mardi 10 novembre 2009

Golden Bay

Enfin une mise à jour de ce blog, il était temps...
C'est désormais une réalité, l'été est bien établi du côté des Malborough.
Nous affichons enfin une peau burinée (NB : pour les mauvaises langues, il ne s'agit pas de l'action de la crasse mais bien du soleil) , des mines réjouies (NB : l'effet lifting du vent sur la photo est prodigieux) , bref tout va pour le mieux ! ...



Une semaine en programme de rattrapage avec la découverte de la Golden Bay, et un retour aux sources à la pointe de Tasman Park.


Commençons tout d'abord par la Golden Bay, permettez moi comme à chaque intervention de vous situer géographiquement l'affaire... Pour une fois, on va abandonner le fond de carte tristounet et carrément faire dans l'image satellite, pour vous faire sauter aux yeux une caractéristique du lieu...



C'est bon, vous l'avez, le truc tout blanc ?
Cette étrange pointe de sable, qui rappelle le bec d'un Kiwi, s'appelle Farewell Spit et constitue l'essentiel de la Golden Bay.
Située à la pointe Nord de l'ile du sud, elle s'étale sur près de 35 kms.

Pour vous, nous sommes bien entendu allés en reportage photo au coeur de Farewell Spit, non sans quelques égratignures au milieu des dunes enchevêtrées.








Farewell Spit est aussi un formidable point de concentration pour de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs (une centaine). Comme ici le cygne soir et le héron, en démonstration gracieuse devant l'objectif...






On a même failli jouer un revival des oiseaux d'hitchcock tant dans certains points de la côte ils étaient concentrés...


Ne voulant pas mettre en péril notre précieuse vue en jouant avec la patience des "volailles", nous avons pris sagement la direction de la plage de Wharariki.
Nous avons été accueillis par un vent dantesque, on a littéralement bouffé du sable... La preuve en image ...


L'immense plage de sable s'est offerte à nous. L'action combinée du vent et de la mer a modelé avec patience des étonnantes masses rocheuses.







Après Wharakiki (NB : je n'ai pas fini d'écorcher les pauvres appellations en maori des lieux rencontrés, vous noterez donc qu'une fois sur deux je me loupe dans l'orthographe) , nous avons poursuivi notre route vers le Cap Farewell, histoire de prendre un peu de hauteur face aux éléments déchainés...
Une falaise surplombant magnifiquement l'eau, on se sent tout petit.






Le lendemain, la visite à Pillar Point nous a permis de prendre encore un peu plus de hauteur pour observer un magnifique panorama de la Golden Bay...
Étonnant de voir comment ces paysages de collines viennent se marier avec les épaisses dunes de Farewell Spit.









Cette observation en altitude a également été très utile pour identifier des lieux de camping, par exemple à Collingwood.






De la hauteur, il nous en aura aussi fallu dans le choix de notre logement...
En effet, vous avez bien failli ne jamais lire ces lignes si nous avions décidé de rester dans "l'auberge du bonheur", et tomber sous le dictat de "Sir John" tenancier du lieu ...


Pour l'anecdote, il faut savoir que la Golden Bay regorge de communautés à la recherche d'alternatives à la société de la consommation moderne.


Vous ne verrez donc pas de photos de "Sir John" ici ni de ses petites ouailles... Mais pensez y si un jour vous poussez l'aventure dans le coin !